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La relation patient soignant

Le patient a connaissance de lui-même. Le soignant a une connaissance scientifique. Pris séparément les deux savoirs sont insuffisants. La « force » de la relation thérapeutique est une synergie où l’un contribue à l’autre.

Le patient doit connaître les « savoir-faire » de santé (les soins pour les appliquer sur soi-même), ainsi que les « savoir-être » et les « savoir-vivre ». Un soignant doit être compétent, mais aussi authentique, cohérent, emphatique, convivial. Le patient est l’auteur du changement; le soignant doit l’induire.

Patient et soignant doivent mettre en place « l’empowerment » du patient: sa prise de pouvoir et son autonomie dans son projet de santé.

La maladie peut être perçue comme un changement d’identité et une perte de sens. Le patient doit trouver des bénéfices à l’accepter et la maitriser. Il s’agit de comprendre, retrouver des sensations, du plaisir et du sens, au moins de l’espoir.

éléments clés de la relation patient soignant
la force de la relation patient soignant est une synergie

Écarts entre soignants et patients

Le soignant justifie le traitement par les risques, les complications. Il met en avant l’efficacité, la technologie, la cohérence d’équipe.

Les références du patient sont autres: bien-être, qualité de vie à court terme, peurs, culpabilité, guérison. Il réclame une qualité de présence, de disponibilité, de compétences.

Chaque résistance (les peurs, les expériences, les croyances) renvoie à des obstacles spécifiques qui demandent un traitement personnalisé. La reconstruction de ces croyances ne peut pas se faire de manière frontale ou à priori, mais progressivement en parallèle à l’élaboration. Seul le patient peut la réaliser en discutant ses croyances avec les nouvelles informations.

Durant le parcours, un accompagnement est souhaité pour éviter au patient de perdre confiance. Découvrez en cliquant sur ce lien davantage d’éléments clés de la relation patient et thérapeute.